lundi 24 mars 2008

Les batteries en airsoft

Les AEG, c'est bien jolis, mais encore faut-il leur donner de quoi tirer ! Les batteries d'airsoft sont définies par leur forme, leur embout, leur ampérage et leur voltage. Si vous regardez la description d'une batterie, vous trouverez quelque chose comme "8.4V 1100mAh mini-type" ou encore "9.6V 3000mAh large type" par exemple. Voyons ce que ça signifie:

Voltage
Les batteries se trouvent le plus souvent en 8.4 volts ou 9.6 volts (V). J'ai une fois entendu un gars parler d'une 7.2 volts mais j'ai pas vérifié si ça existait, probablement que oui. Le voltage dépend du nombre d'éléments de la batterie, et va influer sur la cadence de votre AEG: plus vous avez de volts, plus vite il va cracher ses billes. Ca veut dire aussi que le moteur va tourner plus vite, donc avant de passer à un voltage supérieur renseignez-vous pour savoir si la gearbox va supporter longtemps le changement ou s'il ne faut pas aussi la renforcer au passage.

Ampérage
Là, ça peut varier énormément, disons de 600 à 3000 miliampères/heures (mAh) mais je suis prêt à parier qu'il en existe des boostées qui font plus de trois mille. L'ampérage va modifier la quantité d'énergie que votre batterie stocke: plus elle a de mAh, plus longtemps vous allez pouvoir jouer avec. Inutile cependant de prendre le plus d'ampères possible, si vous avez une réplique pas trop gourmande et que vous jouez pas trop bourrin vous pouvez tenir plus d'une journée même avec 600mAh. J'aurais tendance à dire qu'avoir une batterie tournant dans les 1500mAh et une d'appoint dans les 800mAh au cas où la première tombe en rade est un bon combo.

Embout
Une batterie peut être de type "mini" ou "large". Avant de l'acheter, vérifiez le type d'embout qu'à votre AEG. Il existe des convertisseurs (par exemple pour pouvoir utiliser un chargeur de batterie "mini" sur une batterie "large"), mais j'ignore quelles conséquences ça aurait d'utiliser ça sur un AEG, si vous avez des infos merci de les transmettre ;)

Forme
Votre batterie peut être "normale" (les éléments alignées côte à côte en deux rangs), tubulaire, en U ou encore avec une forme bizarre. Ici aussi, regardez ce que votre réplique accepte avant d'acheter: les AK et le MP5K par exemple n'acceptent que des tubulaires, les P90 que les "normales", certaines armalites savent prendre des "bizarres" dans leur garde-main,...


Qui dit batterie dit chargeur de batterie. Il en existe différentes marques, avec différentes vitesses de chargement, des affichages et des boutons perfectionnés ou des simples blocs,... J'y connais pas grand-chose encore, et je me réfère le plus souvent à ni-cd.net quand j'ai un doute ou une question. Une chose est sûre en tous cas: les chargeurs qui sont vendus avec les AEG cheap sont merdiques, à foutre à la poubelle dès la réception du colis ! :)

dimanche 23 mars 2008

Partie Air Warrior (SDA) low-cap du 23/03

Ouh, quelle journée ! Pour la seconde fois, la partie était réservée aux low-caps et un même scénario couvrait plusieurs parties. En l'occurence, Sentinel nous avait concocté une histoire d'avion espion américain abattu en terrain chinois, avec à la clé un pilote prisonnier, un autre à capturer, les photos de l'appareil et ses deux boîtes noires à récupérer. Le système de remise en jeu était adapté lui aussi: les US avaient un nombre de vies limitées (après deux bandages placés par leur medic, ils devaient retourner au point de respawn jusqu'à former une équipe complète), tandis que les Chinois (en fait tous ceux qui n'avaient pas une tenue Marpat) devaient retourner au camp à chaque élimination et y attendre trois minutes avant de se remettre en jeu.


Au début, je pensais que trois minutes serait trop long, mais comme on en profitait chaque fois pour recharger et se reposer, le délai passait vite. De plus, comme les joueurs qui revenaient en jeu le faisait à intervalle irrégulier et chaque fois avec une approche différente, on avait un vrai effet "fourmilière" avec des joueurs qui se promenaient dans tous les sens et les US ne savaient plus où donner de la tête. Coup de chance, tous ces mouvements n'ont pas augmenté la confusion entre les out et les non-out, par contre ça a désorganisé la défense chinoise - qui s'est fait rétamer dans les deux parties malgré de très beaux efforts.

Parmi ces beaux efforts, je compte deux superbes assauts improvisés et pourtant coordonnés. Un vrai plaisir de voir les joueurs qui n'ont pas l'habitude de faire mouvement ensemble (Kenny, Nico, PtitXav, Arthanis, moi, et d'autres dont j'ignore le nom) avancer au même rythme, la réplique braquée vers l'ennemi, l'oeil aux aguets, ratissant impitoyablement le terrain jusqu'à trouver les adversaires !

Très beau mouvement de groupe aussi au début de la deuxième partie scénarisée, où nous étions une dizaine à avoir parcouru les trois quarts du terrain sans être repérés. Arrivé dans les chemins taillés dans les ronces dans le bas du terrain, nous étions à même pas dix mètres des adversaires - on les entendait blaguer, et ils ne se doutaient pas qu'on était là ! Manque de pot, un de nos gars qui était plus haut sur le terrain s'est fait allumer du coup les US se sont mis en mouvement. Nous fonçant dessus, ils ont repoussé le début du groupe, qui s'est replié derrière la deuxième ligne. Là pour une fois j'ai fait le bon choix: rester planqué au lieu de me replier. Deux minutes après, Shad et un autre US se pointaient derrière le tournant que je surveillais. Ils étaient tellement surpris de me voir me lever qu'ils n'ont pas réagit à mon "pan t'es out !". Shad a même eu un tir réflexe, heureusement qu'il n'avait que son GBB en main parce qu'à quatre mètres je l'aurais senti passer. Manque de bol, y'avait un troisième larron que je n'avais pas vu et qui s'est empressé de m'éliminer.

Le seul soucis de la journée, c'est qu'on se retrouvait vite à pourchasser les autres ou à leur échapper plutôt qu'à chercher les trois éléments. On a fait pas mal de prisonniers, qui furent libérés et capturés plusieurs fois au gré des attaques et contre-attaques, et la deuxième partie s'est terminé par un ex-aequo puisque chaque équipe avait récupéré une des boites noires, mais en fin de compte les deux parties ont traîné en longueur. A la fin, avec des Chinois en masse à attendre que les trois minutes s'écoulent et les US coincés (quelques-uns éparpillés sur le terrain, cinq capturés et le reste attendant au respawn pour former un groupe), ça n'avançait presque plus. Sentinel a bien tenté de nous chourrer la boîte noire (il a d'ailleurs traversé innocement la ligne formée par trois de nos mecs, qui n'ont pas bronché !), mais s'est fait stopper in extremis par Nico.

Tout d'un coup, manque de bol, la gachette de mon P90 décide de ne plus bouger... Je profite d'une élimination pour retourner au camp le déposer et charger mon GBB, mais le temps que je fasse le tour du terrain par l'aérodrome (improvisé dans le coin en haut du camp Viet), la partie se terminait. Heureusement, Nico (décidément je le cite beaucoup lui aujourd'hui) connaissait le truc et a résolu le problème en deux minutes.


Ensuite, passage à des parties classiques, avec un nombre de joueurs se réduisant au fur et à mesure comme d'habitude.

Crevé, mal aux talons, je décide de laisser le gros matos au camp et je pars qu'avec mon M9 et ma bouteille de gaz (qui s'est avérée tout à fait inutile, je n'ai même pas eu besoin de vider un chargeur complet !). Comme les six autres rouges attaquaient le camp US par la gauche, je décide de tenter une infiltration par le droite. Manque de pot la route était surveillée, mais le jaune a tiré trop tôt et m'a manqué, du coup je suis allé me planquer plus bas. Il a finit par essayer de me déloger de loin, alors je l'ai contourné via le chemin qui remonte sur le bunker avant gauche du camp.

Surprise, j'y vois deux de nos mecs "out", deux autres répartis plus dans l'avant du terrain et des jaunes out un peu partout. Je vérifie que le bunker est bien vide, et je file remettre nos deux gars en jeu. On se fait évidemment allumer immédiatement, alors j'avance au bunker "stock de munitions" où je remet en jeu Shadox et me fait sortir immédiatement après. Voulant éviter une rafale, je me penche trop vite et vlan, une branche dans la gorge... Heureusement sans dégât majeur. Entre-temps notre mec planqué dans le grand bunker central nous rejoint et nous remet en jeu; Shadox tente sa chance et fonce au drapeau qui est à peine à quatre mètres de nous, mais il se fait avoir par les deux jaunes planqués dans le bunker plus loin sur la droite. Coup de chance, je chope celui de droite dans le dos (qui a dit qu'un GBB ça tire pas bien ?). Vu que celui de gauche de nous voit pas bien, je laisse le copain avec moi l'occuper pendant que je fais le tour.

J'arrive rapidement derrière le bunker, pendant que d'autres rouges qui étaient restés sur l'avant du terrain avancent et que deux jaunes viennent en renfort vers le bunker "antenne satellite", je "pan t'es out" le jaune qui nous embêtait au moment où il se lève pour me canarder, et je me rend compte que le drapeau est juste à côté... J'hurle aux rouges de me couvrir et je cours et plonge au drapeau, qui se retrouve abaissé en moins de deux: victoire pour les rouges !

(Bon en relisant je sens que j'ai beaucoup l'air de frimer, mais je peux pas raconter autant en détail ce qui s'est passé dans le reste du terrain puisque je n'y étais pas, et puis ça montre l'enthousiasme que je ressentais durant cette partie :) )

Pour le coup, je suis tout à fait mort, mes talons me font mal à chaque pas. J'achève donc de ranger mon barda et je me repose pendant que les onze joueurs qui restent (sur les trente que la journée a compté) se font une p'tite dernière. Ensuite, retour pépère à la maison, covoituré par Ptitxav. Merci encore mec ! :)


Le seul soucis de la journée, ça a été en fait la distance entre la zone d'affrontement et le camp de base: si l'affrontement se faisait au fond du terrain, les chinois devaient tout traverser deux fois pour se remettre en jeu. Pas pratique, et surtout casse-pied à la longue. Une solution serait de pouvoir déplacer le point de respawn: on le symboliserait par un drapeau, et lorsqu'une zone est sous notre contrôle pendant un certain temps on a le choix d'y déplacer le drapeau ou pas. A ce moment, comme on peut garder le respawn au plus près du combat, le temps de déplacement est réduit au maximum. Faudrait juste s'arranger pour que le drapeau ne puisse pas être placé trop près, sinon ça deviendrait un vrai cafouillis avec les outs qui se mélangent aux non-out et des zones qui deviennent imprenables.

De là l'idée d'une partie "à la Battlefield": on place plusieurs drapeaux sur le terrain, tous neutres au départ. Chaque équipe part depuis une partie du terrain, et peut conquérir une zone en changeant le drapeau pour sa couleur, transformant l'endroit en point de respawn. Chaque joueur peut alors choisir quel point de respawn il prend pour se remettre en jeu (puisqu'il y a plusieurs drapeaux de sa couleur disponible), de façon à éviter les zones trop encombrées et à constituer un renfort là où il y en a besoin. Ca doit sûrement être super-fun à jouer, mais à mon avis il faudrait un terrain plus grand que d'habitude, pour avoir suffisement de no-man's-land entre les drapeaux et laisser assez d'espace pour que les déplacements des outs ne gênent pas ceux qui sont en jeu.

Autre idée inspirée d'un jeu, tiens: au lieu de faire des prises de camps en triangle ou linéaire, disposer plusieurs zones à défendre, avec chacune cinq ou six défenseurs, et une équipe de quatre ou cinq doit les détruire les uns après les autres. Comme dans certaines maps de Call of Duty, par exemple le coup où on suit les tranchées allemandes et qu'on doit détruire la série de canons qui y sont placés. Evidement en airsoft il n'y aurait pas les tranchées, mais on peut garder le scénario d'un groupe de saboteurs chargés de détruire une ligne de DCA... On peut même compliquer la chose en mettant deux équipes de saboteurs, celle qui gagne étant celle qui détruit le plus de canons. Quoi qu'il en soit, il faut trouver un truc pour que les équipes de défense ne s'ennuient pas en attendant que ce soit leur tour d'être attaquées, et ça demande de toute façon une grande surface de jeu également - surtout si on inscrit cette partie dans le cadre d'une journée scénarisée ou d'une journée d'OP. Par exemple le nombre de canons qui n'ont pas été détruits détermine le nombre d'avions fictifs qui sont abattus et ainsi modifie le nombre d'assauts ou de renforts que peut faire l'équipe adverse lors de la partie suivante.